à C.S
Je te vois ma fauve belle et tendre renarde
J'ai atteint le graal en touchant ta toison d'or
Tu habites un pays sous l'écorce des coeurs
Entourée d'elfes et du doux peuple des forêts
Dans la clairière de l'être coule une rivière
Dont la source est ton coquillage nacré
Où des belettes sans peur de vils prédateurs
Viennent comme moi se revivifier
Il est un pays souverain où deux amants
Bâtissent une légende à leur seul usage
Une histoire de l'Amour pour deux voix alternées
Dans le silence confondu de leur secret.
Poème inédit.
à Paraître in " La cinquième saison".
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