23 janvier 2019
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Le vent tend sa paume de tendresse
Pour les accueillir nus dans son souffle
A la clairière bleue du silence
Le coeur d'un cerf bat dans celui de chaque homme
Ils boivent à la margelle de la nuit
Dans les senteurs d'eau et d'herbes froissées
Le lac où ils s'abreuvent est un bénitier
L'haleine du cerf et de l'homme sont mêmes
Le peuple innombrable des étoiles
Va se réveiller avec les elfes
A la lisière dansante du soir
Une confiance pareille enflamme leurs yeux .
Poème inédit
in " Le Plain-Chant des hautes-terres"
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